Café Michel et Biocoop : une histoire de coopératives
Le 02/12/2019
Installée près de Bordeaux (33) depuis 30 ans, la scop Café Michel est partenaire de Biocoop depuis une vingtaine d'années. Les deux structures ont de nombreuses valeurs en commun, à commencer par leur modèle coopératif.
« Depuis 2007, nous nous inscrivons dans l'économie sociale et solidaire et le revendiquons, commente Arnaud Gayral, responsable commercial, cela influe considérablement nos façons de fonctionner. Concrètement, cela signifie que nous ne mettons pas le profit comme point cardinal de notre activité, ce qui nous amène à prendre des décisions importantes : de la même façon que Biocoop a décidé de ne plus vendre d'eau en bouteilles alors que c'est lucratif, nous nous avons pris la décision de de jamais vendre de café en capsules, même si c'est une grande tendance du marché. ».
Café Michel, comme Biocoop, essaye de réduire le plus possible son impact environnemental. « Biocoop est le pionnier de l'épicerie en vrac, nous nous avons été les premiers à proposer du café en vrac » explique Arnaud Gayral. « Tous nos produits, que ce soit les cafés mais aussi les thés, les chocolats sont bio et équitables, issus d'une agriculture paysanne. Nous travaillons sur le long terme avec nos partenaires en direct, nous les soutenons pour limiter les intermédiaires et mettons l'humain au coeur de notre projet. Là encore, nous nous rejoignons totalement avec Biocoop, qui est le seul réseau de magasins à ne proposer que des thés, cafés et chocolats bio et équitables ! »
Biocoop et Café Michel ont aussi travaillé ensemble sur la création de nouvelles recettes de thés. « Ce sont des besoins très particuliers que Biocoop nous a remontés et sur lesquels on s'est penchés. Vraiment, cette collaboration a été très intéressante, ça nous a fait avancer les uns et les autres... »
Et puis les deux coopératives se sont associées aussi sur un projet un peu fou : transporter du café par bateau à voile, toujours pour limiter l'impact écologique. L'expérience s'est révélée enthousiasmante, même si économiquement difficile. « Le coût du transport à la voile est encore trop élevé sur le café pour déployer ce mode de transport décarboné à l’ensemble de nos importations, mais nous avons beaucoup appris et sommes persuadés que c’est l'avenir » estime Arnaud Gayral.
C'est comme ça que l'on ouvre des voies : en prenant des risques... et dans ces cas-là, mieux vaut y aller avec un partenaire en qui on a confiance !!